19 mars 2011

Evergrey - Glorious Collision

Couverture de l'album intitulé "Glorious Collision" par Evergrey, un style Heavy Metal
Heavy metal
Suède

Evergrey a quelque chose de magique qu’on ne peut pas définir. A chaque sortie, c’est toujours une force énorme qui nous percute en plein cœur. Et Glorious Collision n’échappe pas à cela non plus. Malgré le changement de line-up (nouveaux guitariste, batteur et bassiste), cette magie est toujours là. A la première écoute, on se perd un peu dans une certaine homogénéité (pour ne pas dire ressemblance des titres) qui ne nous permet pas tout de suite de prendre ses repères. Mais après quelques écoutes, on attrape par ici un riff, par là une note de piano… Et voilà le charme qui opère.


Les claviers de Rikard Zender sont très présents et apportent vraiment un plus, comme sur Leave It Behind Us, le titre qui ouvre l’album, ou la superbe ballade The Disease qui sait toucher en nous les cordes sensibles. L’album est très riffé, et l’on ne peut pas passer à côté du magnifique titre I’m drowning Alone. Tout en riff et saupoudré de notes de claviers aériennes, ce titre est une perle de heavy et de beauté. On y note l’intervention appropriée de la fille de Tom S. Englund (chanteur et guitariste) à la voix prometteuse. Parmi les perles de l’album, il faut aussi citer The Phantom Letters qui commence comme une ballade au piano ; les guitares heavy ont tôt fait d’intervenir avec majesté pour vous donner la chair de poule. Enfin, Out of Reach est le premier titre qui m’a « parlé », probablement grâce à sa mélodie sombre et implacable.

La magie est donc au rendez-vous. Le leader charismatique a le don d’écrire une musique sombre au possible. L’artwork de Glorious Collision est particulièrement noir. L’édition limitée propose un livret avec une illustration pour chaque titre, et le moins que l’on puisse dire est que la gaîté n’est pas au programme.

Concernant les nouveaux membres d’Evergrey, la différence se ressent surtout au niveau de la batterie. Hannes Van Dahl possède son propre jeu, à la différence du batteur précédent qui avait repris le jeu déjà présent dans le groupe. Cela apporte un vent nouveau bien appréciable. Quant aux solos, ils sont toujours au programme et toujours aussi parfaits !

Références

SPV, 2011

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